Né en Ardèche en 1994, Julien Barriol [No Luck] développe une écriture asémique évoquant un langage oublié ou bien encore inexistant.
Bio.
Après le bac il vient s’installer à Montpellier pour poursuivre ses études en BTS design graphique. Pendant les cours il s’intéresse aux symboles qu’il gribouille dans ses carnets et en parallèle il enchaine les jobs d’étudiants et réalise notamment des illustrations.
Aujourd’hui il se consacre entièrement à la création graphique depuis les ateliers Ernest Michel.
Galerie.
Durant ses études, préférant dessiner au bord de ses carnets des motifs ressemblant à des écritures, il commence à inventer une sorte de langage dénué de sens verbal. Le travail de la typographie et du dessin de la lettre lui permettent de développer cet intérêt et ses cours lui donnent alors les outils pour perfectionner son trait.
Il se plonge dans les recherches : calligraphie, écritures anciennes et oubliées… il finit par trouver des symboles qui lui correspondent, s’inspirant de formes simples et géométriques et de codes que l’on retrouve dans une multitude d’anciennes écritures. Il s’inspire également de ce qu’il peut voir dans les films et les livres et se nourrit de chaque référence pour parfaire ses créations. En partant d’une idée, d’un mot, d’une notion, No Luck en décline plusieurs styles d’écriture et invente son propre langage graphique.
Ce langage dépeint une vision d’un monde cosmopolite où les différentes cultures se retrouvent autour de mots et de lettres communes. Il forme un reflet des écritures traditionnelles laissant la compréhension de l’œuvre se faire par intuition esthétique et par le support qui la transporte. No Luck aime l’idée de faire du spectateur une sorte d’archéologue en le faisant s’interroger sur ce qui se cache derrière les crevasses d’un mur décrépit où apparaissent quelques symboles peints en rouge. Ce langage inconnu et non verbal s’ouvre à tout un tas d’interprétations, le public toujours libre de choisir celle qu’il préfère.
En perpétuelle recherche et évolution, les symboles ne sont pas faits de la même façon, quel que soit le support. C’est à partir d’une base de travail qu’il adapte à tous ses supports (mur, toile, sculpture) qu’il vient ensuite complexifier ses créations en ne réalisant pas deux fois le même symbole par exemple.
De sa page de carnet à la rue en passant par des spots naturels en land art, ou encore par le bodypainting et la customisation d’objets, il cherche toujours de nouveaux supports à faire vivre au travers de son art : peau de daim, plaque en pierre, vase, planche… pour lui tous les supports sont intéressants et tous les supports raconteront une histoire différente.